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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
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Fax
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Détournement a l`Ugtci - 50 millions de Fcfa disparaissent des caisses


14 Janvier 2009
 


La tension est vive en ce moment, à la Bourse du Travail à Treichville. La subvention 2008 de l'Etat de Côte d'Ivoire à l’Ugtci, qui s'élève à 50 millions de Fcfa, a disparu mystérieusement des caisses de la vieille centrale. Plus rien ne va actuellement à l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (Ugtci) sur laquelle un vent de mécontentement souffle, depuis quelques jours. La raison de ce pourrissement de l'atmosphère à la vieille centrale syndicale, est la disparition de la subvention de l'Etat pour l'année 2008, qui s'élève à 50 millions de Fcfa.

 

Selon les travailleurs mécontents qui se sont confiés à nous, ladite subvention qui devrait servir à assurer certaines charges dont les salaires, s'est volatilisée dans les couloirs du secrétariat national chargé des finances. ''Si bien que le paiement des salaires est devenu difficile aujourd'hui'', se sont-ils plaints. La manne étatique, s'affligent ces derniers, n'a jamais été présentée, comme il se devait, au comité exécutif de l'Ugtci. Selon des sources bien introduites, le premier secrétaire adjoint, Ebagnérin Joseph, et le secrétaire national aux finances, M. Sossa, étaient en charge de ce dossier, en l'absence du Secrétaire général, Adé Mensah, en voyage à Paris en décembre 2008. Il nous revient que le chèque de 50 millions de Fcfa, reçu de l'Etat, aurait été endossé par un intermédiaire dans des conditions obscures.
Ce dernier, expliquent nos sources, aurait effectivement retiré cet argent et perçu, tout aussi étrangement, une commission de 15% sur le montant total, avant de s'éclipser. Vive tension à la Bourse du travail
Les travailleurs de la centrale, informés de cette tractation et choqués par cette démarche pour le moins inhabituelle, se posent des questions. Primo : Pourquoi le comité exécutif n'a-t-il pas été saisi du décaissement effectif de la subvention 2008 de l'Etat au bénéfice de l'Ugtci ? Secundo : Pourquoi l'instance financière de l'Ugtci s'est-elle adressée à un intermédiaire extérieur, alors qu'il y a des personnes à la centrale à qui incombe cette tâche ? Tertio : à qui ce dernier a-t-il remis le reste de l'argent ? Du moment que toutes les personnes citées disent n'avoir pas vu la moindre trace de cet argent. Un véritable mystère pour les travailleurs de l'Ugtci qui attendent des réponses de la part du premier secrétariat adjoint et du secrétariat aux finances, censés en savoir davantage sur l'étrange disparition de l'oseille.
A la Bourse de Travail à Treichville, les travailleurs qui n'entendent pas laisser cette subvention disparaître ainsi " dans les poches de certaines personnes ", dénoncent " la gabegie qui s'est installée dans l'entourage du doyen Adé Mensah. Selon eux, ces derniers temps, certaines personnes ne font que détourner les maigres ressources de l'Ugtci, par cette période de crise, alors que la centrale se meurt. On n'organise plus d'activités, faute de moyen. Ça ne peut plus continuer. Au temps de Adiko, ce n'était pas comme ça''
Un responsable séquestré
La tension est actuellement vive à la vieille centrale où les mécontents menacent de faire un grand déballage sur un certain nombre de dossiers sales. Au nombre de ceux -ci, une affaire de plusieurs millions de Francs dus à des formateurs, au sortir d'un récent séminaire. Ceux-ci n'ont pas encore été payés, alors que l'argent était disponible depuis longtemps. La section de "l'Education ouvrière " aurait bloqué avec mépris et utilisé, à d'autres fins, cette importante somme. Il y a quelques jours, les esprits se sont échauffés. Lesdits formateurs, révoltés, ont séquestré le responsable de " L'Education ouvrière " pendant plusieurs heures, menaçant de le passer à tabac, si leur dû ne leur était pas versé séance tenante. Et ce dernier, qui a passé un mauvais quart d'heure, aurait vécu le supplice, si des voix autorisées n'étaient pas intervenues à temps pour le tirer d'affaire. Le problème est actuellement sur la table du Secrétaire général, Adé Mensah qui est très attendu sur la question.
Autant dire que les choses vont mal à la vieille centrale. Et les travailleurs espèrent qu'ils trouveront des réponses auprès du premier responsable de l'Ugtci, rentré de Paris, depuis peu. D'ailleurs, selon des indiscrétions, Adé Mensah, qui se trouve fort gêné par la situation actuelle, se préparerait à faire une sortie, pour élucider toutes ces sombres affaires qui ternissent l'image de la " grande " Ugtci. Joint hier soir, le " doyen " Adé Mensah a indiqué qu'il n'est pas au courant de cette affaire. Car, s'étant absenté du pays depuis un moment. Et que, c'est son adjoint, M. Joseph Ebargnirin qui gérait les affaires courantes de la structure. Les tentatives pour entrer en contact avec ce dernier ont été vaines.

 

K. Kouassi Maurice

 
 
 
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